Dans “Le Ventre de l’Atlantique”, roman qui fait pièce à “l’obsession de la France nourrie notamment par la télévision, petite boîte magique ramenée justement de l’Hexagone par le venu de France”, la Sénégalaise Fatou Diome rend hommage à son ancien instituteur. “Il m’a tout donné : la lettre, le chiffre, la clé du monde”, écrit-elle. Puis, elle ajoute : “Il arrive qu’un individu devienne le centre de votre vie, sans que vous ne soyez lié à lui ni par le sang ni par l’amour, mais simplement parce qu’il vous tient la main, vous aide à marcher sur le fil de l’espoir.”
On ne peut lire ces mots sans penser à tous ces hommes et femmes qui guidèrent nos premiers pas sur le chemin du savoir, qui nous mirent le pied à l’étrier, qui se donnèrent tant de mal pour que nous apprenions à compter, à lire et à écrire.
Certains d’entre eux sont partis de ce monde, souvent prématurément, parce qu’ils n’avaient pas de quoi payer un médicament qui coûtait 2000 F CFA. Ils voulaient pourtant que nous allions le plus loin possible, que nous arrivions là où eux n’avaient pu arriver ; ils souhaitaient que chacun de leurs élèves devienne quelqu’un. Malheureusement, ils ne sont plus là pour admirer le fruit de leur labeur. Que la vie est quelquefois cruelle !
On ne peut lire ces mots sans penser à tous ces hommes et femmes qui guidèrent nos premiers pas sur le chemin du savoir, qui nous mirent le pied à l’étrier, qui se donnèrent tant de mal pour que nous apprenions à compter, à lire et à écrire.
Certains d’entre eux sont partis de ce monde, souvent prématurément, parce qu’ils n’avaient pas de quoi payer un médicament qui coûtait 2000 F CFA. Ils voulaient pourtant que nous allions le plus loin possible, que nous arrivions là où eux n’avaient pu arriver ; ils souhaitaient que chacun de leurs élèves devienne quelqu’un. Malheureusement, ils ne sont plus là pour admirer le fruit de leur labeur. Que la vie est quelquefois cruelle !
Jean-Claude DJEREKE
