Chronics

L’homme, un animal qui s’ignore

De tout temps, l’homme brille par son incapacité à s’adapter, à écouter et à savoir faire le bon choix pour son épanouissement.

A croire que son sens d’appréciation a été dérobé et de ce fait, son élan est celui d’un être manipulé, sans repère ni mobile sinon un suivisme qui, peu à peu, altère son essence.
Dès lors, l’homme a cessé d’être homme. De loup pour l’homme, il est devenu agneau à contempler, brebis à manipuler sinon un mouton qui suit à tout va, lequel est à tondre sinon à immoler.

LE LIBRE ARBITRE SANS LIBERTÉ DE COGITER

Dans cet élan de recourir à notre libre arbitre, il est effrayant de constater que des milliers sur terre usent maladroitement de ce credo pour se mettre tout seul la corde au cou ou se complaire à se jeter littéralement dans la gueule du loup.

Je prends pour exemple notre attitude face aux lanceurs d’alertes qui abondent de nos jours.
Nous lisons des tas de mises en garde au quotidien sur la qualité des aliments nous venant d’Occident, les objectifs des grandes puissances contre les intérêts de l’Afrique et tout le reste aux regards de l’actualité.

IL NE S’AGIT PAS DE CROIRE MAIS D’ÉPROUVER

L’objectif est simple au départ. Il s’agit avant tout des personnes appartenant à ces lobbys criminels et qui, avec l’ampleur de l’action mise en route, finissent par se rebiffer du fait de la sensibilité de leur conscience et qui, pour cela, en viennent à vendre la mèche comme pour soulager leur conscience ou tenter d’arrêter la machine qui est allée trop loin dans la cruauté.
D’autres, n’ayant pas trouvé leurs comptes, finissent inévitablement par trahir ce qui avait été conçu dans l’ombre.
N’est lanceur d’alertes pas qui le veut mais celui qui sait et le prouve.

POURQUOI DES MISES EN GARDE?

Étrangement, ces lanceurs d’alertes sont très souvent peu écoutés sinon dénigrés malgré les tas de preuves sous leurs bras. Et malgré les faits qui confortent leurs propos au quotidien, le plus grand nombre en rigole et les nargue.

D’ailleurs, c’est bien connu de tous: plus la monstruosité est énorme, moins son impact effraie et donc pousse à l’incrédulité la plus tenace.

LA TÉNACITÉ DU SYNDROME DE STOCKHOLM 

A ce niveau, presque tout le monde se trouve désormais piégé. L’orateur n’est pas écouté sinon ridiculisé par des pseudo lanceurs d’alertes , lesquels ne visent qu’à discréditer ce qui en amont a tout son poids, toute sa réalité insolite et sa vérité.

Agacé ou désabusé, l’homme du commun des mortels choisit la facilité: la passivité, au point de se laisser faire comme l’agneau sinon de se faire mouton de Panurge, se mettant à suivre le plus grand nombre dans l’enthousiasme de la bêtise.

LE CRI DU CŒUR DÉSEMPARÉ

Mon frère et ami Francis depuis le pays de Shakespeare s’en est même plaint et a commenté en des termes combien mélancoliques disant:

“ Mon cher frère,
quand tu estimes que ton âne a soif, tu le conduis à l’abreuvage.
Une fois au point d’eau, c”est à l’âne de décider de boire ou pas. Tu ne sauras le forcer”….

Une réaction qui trahit l’impuissance et donc le désespoir sans feinte de ceux qui observent et tiennent à sauver des vies.

Et Francis d’ajouter sans détour :

“ Cher Mich !
Merci pour tes propos édifiants et combien philosophiques et philologiques.

J’en exhorte ta volubilité lexicale.
Si ce n’est déjà fait, je te suggère de produire et publier un recueil de tes réflexions sur l’Afrique Noire (pour cueillir plus large audience) en partant du Congo, mettant en exergue les aspects Anthropologique, ethnique, philosophique, historique et linguistique…

Tu auras ainsi contribué à enrichir le patrimoine culturel africain, voire planétaire. 👍🏽”

Le souhait qu’il exprime dans son élan modeste que je le connais est justement d’alerter un maximum de nos sœurs et frères désabusés par des peuples souvent sans cœur ni âme! Et chacun de nous, selon son domaine d’action, a le pouvoir et le devoir d’y contribuer. Je n’ai jamais cru en l’existence d’une classe appropriée et privilégiée pour le faire. Le peuple élu ou les pays dits “grandes puissances “ ne sont que le fruit des fantasmes de certains tordus à la ronde. Il faut qu’on se le dise une bonne fois pour toute.

QUAND LE COEUR BAT LA CHAMADE POUR LES NÔTRES

Ma réaction ne s’est pas faite attendre. Il a donc fallu mettre les cartes sur table sans la moindre présomption:

LE FOND DU PROBLÈME

“ Hélas oui, mon cher Francis!
La plupart parmi nous ne sont que des moutons de Panurge, des ânes après une carotte, de vrais “corbeau et le renard”, des loups entre eux, même si certains se sentent dans la peau d’un agneau ou se prennent pour des éléphants, des panthères ou la chèvre de Monsieur Seguin.

En un mot, il s’agit bien d’une affaire de bêtes, d’animaux qui s’ignorent tout en considérant leurs compères de rats, de souris puis le fromage au milieu.

Qu’il s’agisse du rat des champs, de la maison ou l’éléphant qui trône avec sa trompe qui ne trompe plus, ils sont bêtes, ces humains de dernière heure qui se leurrent et restent bornés.

Bonobos? Lapin de Garenne? C’est la même famille qui ne sait voir plus loin que le bas de leur ceinture malgré ces grands airs de flamand rose, lièvre ou rat d’égout qui ne peut que dégoûter quiconque au plus haut point.

De véritables rats d’église sans repère dans leur tête de moineaux!

Triste à dire mais juste des bêtes en vérité!

De vrais cancrelats, comme le disait souvent mon homo et confrère bien-aimé. On est mal barré d’être dans cet enclos ou milieu qui nous renvoie continuellement à la jungle sinon à la Ferme d’Orson Wells.

L’homme, pour reprendre Monsieur Charles Darwin, n’est qu’un véritable primate qui, en vérité, s’ignore et se leurre par sa capacité de la ramener à tout va! Rien que pour sa gueule en plus de sa bêtise ambiante. Tout se fait dans la bestialité. Barbare !

Pas donc étonnant car il est et reste bête. Une bête en somme. Une bête de somme !

A prendre ou à laisser.

QUE RETENIR EN SOMME?

Et on fit dire à ce Jésus des Évangiles :
“ ne jetez pas vos perles devant les pourceaux”.

De quoi s’indigner en la matière qui nous concerne car même les puceaux dans leur innocence, savent faire mieux que ça. Qui donc fait bien ça?
De grâce, ne me parlez donc pas des grimaces du vieux singe à qui on n’a pas à apprendre à en faire!
Cochons ou porcs, passez votre chemin! Il n’y a rien à voir, espèces de vicieux rivés au trou de la serrure! Du cochon ou du lard?
Bons pour être mis aux verrous!

Ainsi donc, que l’âne veuille boire ou pas, on s’en balance les ratons! Qu’ils crèvent tous alors, et en masse, de préférence! Cela vaudrait beaucoup mieux et nous ferait largement des vacances, surtout débats de tous ceux affichant une tête de c… On aurait ainsi moins de c… à gérer sur la face du monde car entre nous soit dit, la terre perd la boule!

Lion mort ou chien qui toujours aboie, ils sont tous les deux dans une condition presque identique! Des dindons de la farce sans liberté, dignité et réaction authentique, souveraine et personnelle.

Qui donc fait mieux que le singe, aussi vieux ou vicieux soit-il ?
Je te le demande!
Za’haf *! [(*) “Merde alors!”, en Arabe”]

LA VÉRITÉ NE TROMPE PAS

Voilà en peu de mots cher frère, le malaise de toute une génération qui s’époumone, s’exprime et espère expier ce mal indescriptible face à l’incrédulité ambiante pour tout ce qui pourtant se dit, se voit, se sent et se conçoit à mille à la ronde.

Tuez-les tous et revenir seul ou vivre et laisser mourir ?
Nul n’est James Bond! Nul n’est prophète chez soi, non plus! Même si dans l’enclos, il se révèle des “Jésus de Nazareth” ou des “Thomas le jumeau” lesquels tiennent à toucher du doigt.

La colombe ne symbolise pas que la paix. Le hibou, pas que la nuit.
Voilà qu’ils se complaisent à appeler nos sauveurs de tous les noms d’oiseaux, même des plus insoupçonnés.

Grives ou merles, laissons les sauriens entre eux car vauriens seront ceux qui s’aventurent à nager au milieu des requins.
Une bien triste réalité, je vous l’accorde.

Que celui qui a des oreilles, lise, ressasse et l’applique. Pour son seul épanouissement.

Fumu BIPE,
loving_guardian@juillet2021

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